Vendredi 20 novembre 2015 - Le 8 janvier 2015, au lendemain des attaques sanglantes contre Charlie Hebdo à Paris, nous avons publié sur ce site les propos de plusieurs députés américains de premier plan prononcés lors d’une conférence de presse à Washington. (vidéo au bas de cet article).
Pour éviter de nouveaux attentats, disaient-ils alors à la presse mondiale, l’Administration doit déclassifier enfin les 28 pages du rapport de la Commission d’enquête conjointe du Congrès, documentant le rôle de l’Arabie saoudite dans les attentats du 11 septembre 2001.
Le principal invité à cette conférence de presse, prévue depuis quelque temps déjà, était l’ancien sénateur démocrate Bob Graham, qui avait co-dirigé la Commission d’enquête conjointe du Congrès. Dans ses remarques, Graham avait insisté sur le fait que le refus d’Obama de lever le sceau du secret sur ces 28 pages constitue d’abord un déni de justice et d’accès à la vérité pour les victimes, les familles des victimes et l’ensemble du peuple américain, et a pour effet d’affaiblir la sécurité nationale des États-Unis.
Le sénateur avait souligné :
« Je vais insister aujourd’hui sur le fait que la non-publication [de ces 28 pages] constitue bel et bien une menace à la sécurité nationale, et nous venons d’en avoir un autre exemple, aujourd’hui, à Paris (attentat contre Charlie Hebdo). |
Il est donc clair que si Obama souhaite vraiment, comme il continue à l’affirmer, « être solidaire avec la France » (qu’il a décrite comme l’un des plus anciens et des plus proches alliés des États-Unis), il doit mettre fin à sa lâcheté et faire en sorte que le contenu de ces 28 pages soit publié aujourd’hui même.
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La conférence de presse, filmée en exclusivité par le Comité d’action de Lyndon LaRouche (LPAC), est disponible en intégralité en anglais : http://youtu.be/sy97uKT6hjE