Dimanche 28 juillet 2013 - Dans le cadre de la plus grande faillite de l’histoire des Etats-Unis, celle de Détroit, le président du Conseil scolaire de la ville, LaMar Lemmons, également un ancien parlementaire du Michigan de 1999 à 2007, était l’invité de Matthew Ogden pour une interview avec LaRouchePAC.com. Nous résumons ici ses propos.
« J’aimerais tout d’abord dire que je suis très favorable à une administration semblable à celle du président Franklin D. Roosevelt et que j’avais en effet espéré que Barack Obama serait un nouveau FDR, non pas une réplique de l’administration de Bill Clinton, ce qu’elle est malheureusement devenue à mon avis. Il est impératif que Glass-Steagall soit ré-instauré, et je pensais que le président comprenait cela. J’ai également pensé que le président mettrait en œuvre une grande politique de la ville, comme celle de Roosevelt au cours des années 30, qui aiderait à stimuler l’économie. Détroit a été en dépression depuis des décennies maintenant. Les banques ont pillé la ville et nous sommes aujourd’hui la capitale du monde entier pour le nombre de maisons et de propriétés abandonnées.
Les banquiers profitent de la situation. Les cabinets d’avocats également, qui facturent la ville 1000 dollars de l’heure pour leurs services. Ils empochent des millions de dollars rien qu’en frais légaux, aux dépens d’une ville plongée dans la misère, et n’hésitent pas en revanche à menacer les employés municipaux à la retraite. |
Intervention de LaMar Lemmons aux côtés des militants du LaRouchePAC à Washington DC le 25 juillet, pour forcer le Congrès à adopter le nouveau Glass-Steagall Act. « C’est Wall Street qu’il faut mettre en faillite, pas Détroit ! »
[1] LaRouche et Lemmons avaient à l’époque présenté aux pouvoirs publics, avec le soutien de nombreuses organisations syndicales et associations, un ambitieux programme de reconversion des usines du secteur automobile en unités consacrées au rééquipement du pays en infrastructures.